je vais BIEN.
voilà !
Je m'éveillai mais c'était un voyage,
Le train avait roulé toute la nuit,
Il allait maintenant vers de grands nuages
Debout là-bas, serrés, aube que déchirait
A des instants le lacet de la foudre.
Je regardais l'avènement du monde
Dans les buissons du remblai; et soudain
Cet autre feu, en contrebas d'un champ
De pierres et de vignes. Le vent, la pluie
Rabattaient sa fumée contre le sol,
Mais une flamme rouge s'y redressait,
Prenant à pleines mains le bas du ciel.
Depuis quand brûlais-tu, feu des vignerons ?
Qui t'avait voulu là et pour qui sur t